Eloge du Vieux Con Moderne : Christophe Alévêque
Publié le 5 Octobre 2021
Ça y est ! J’ai ratifié et signé la charte de Vieux Con Moderne (VCM) ! Attention, cette signature ne s’appose pas à la légère ! Il faut lire en préambule le livre pour comprendre la responsabilité de cette approbation (quoique le VCM est versatile et peut changer d’avis comme cela le chante : Il reste libre).
Le Vieux Con Moderne reflète toutes les personnalités, jeune, vieux, femme, homme, sans distinction d’ethnie ou de croyance. Il se confond dans la masse en gardant ses idées propres. Le VCM s’informe, discute, se documente et garde son libre arbitre. Il confronte ses élucubrations à la bienséance populaire. Il se heurte au polissage des gens bien-pensants.
Le bien-correct le déçoit car il inhibe toute sorte de folie et de liberté.
Le VCM ne juge pas, il garde un œil vigilant sur le monde qui l’entoure. Il laisse à chacun le plaisir de choisir d’être un mouton bien docile ou d’être un électron libre qui accepte à sa guise de rentrer dans le moule ou de dépasser les lignes.
A vous de faire vos propres choix ! Néanmoins, restez toujours libre dans vos alternatives.
La liberté demeure le seul mot d’ordre.
Christophe Alévêque passe en revue le monde qui nous entoure, s’interroge sur la théorie d’un monde parfait qui miroite à portée de main. Il demeure sceptique sur la vision idéalisée d’un monde parfait. Il regrette les imperfections, les gommages de l’histoire (qui ont fait de l’humanité ce qu’elle est). Il s’étonne des doctrines qui dictent notre manière de nous comporter et que nous acceptons sans rechigner, comme une fatalité.
Ce livre ou manifeste résulte de constatations que nul ne peut ignorer, cependant s’il vous plait de rester ignorant : ne lisez plus, ne vous documentez plus, abandonnez votre sens critique, accorder du crédit aux politiques, aux savants et demeurer bienveillants !
Chaque être humain ayant le respect chevillé au corps et à l’esprit doit faire preuve d’indignation.
Elle est devenue généralisée.
Les néo-moralisateurs l’ont glorifiée. Elle est désormais fêtée, vénérée, adulée. Son nom, gravé en lettres de feu sur le manuel de la bonne conduite des années 2000, devenu le onzième commandement porté par l’Eternel en personne sur les Tables de la Loi, chatoie devant nos regards condescendants : « Honore ton père et ta mère, et l’indignation. »
« Le VCM ne sait pas. C’est qu’il ne sait plus quoi penser. Il en a perdu l’habitude, comme tout le monde. Mais il a une certitude. Même si lui s’est fait vacciner, il laissera toujours libre choix à ceux qui ne veulent pas se faire piquer.
Parce que la liberté, c’est la vie. »
« Le VCM ne supporte pas le nouvel ordre moral qu’il a pourtant contribué à installer.
Il est donc pétri de contradictions, comme l’époque.
Il est tolérant avec la tolérance, mais aussi avec la connerie car il sait qu’il n’est pas à l’abri d’y sombrer, à l’inverse des partisans de l’idéologie dominante, les disciples de la bien-pensance, adeptes du politiquement correct ou champions de la bienveillance qui s’en pensent hors d’atteinte alors qu’ils la nourrissent quotidiennement, alignant bêtise sur bêtise en ayant le sentiment diffus de penser juste et de sauver l’humanité. »